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L'eau potable

Source principale de l'eau potable

Les sources d'approvisionnement en eau potable sont variables. Elles sont de trois  ordres à savoir : les pompes à motricité humaine c'est à dire qu'elle jaillit grâce à l’effort physique  que déploie les hommes en actionnant manuellement et à l'aide de leur membres inférieurs ou supérieurs. La population s'approvisionne aussi chez ceux qui ont des puits améliorés  qui fonctionnent, grâce à des pompes immergées. La troisième source d'approvisionnement est les adductions d'eau villageoises et les branchements de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) dans les centres d'arrondissement ruraux, urbanisés et alentours.

La plupart des infrastructures hydrauliques disponibles dans les villages de la commune de Za-Kpota sont traditionnelles et ne procurent pas d’eau potable. 65% selon l’enquête EMICOV 2007 de la population n’ont donc pas encore accès à l’eau potable et n’ont comme source principale de boisson que l’eau des rivières, marigot, ruisseaux et citernes collectant les eaux pluviales.

Par exemple dans certains villages comme Allahé dans l’arrondissement de Allahé, Agonkanmè dans Tanta, Za-Kékéré, Za-Zounmè, Dokpa et Dètèkpa dans l’arrondissement de Za-Kpota, on note une absence totale de point d’infrastructures hydrauliques ; ce qui oblige les habitants de ces villages à utiliser comme seule source d’eau les rivières.

Les statistiques disponibles sont les suivantes :

Tableau N°6: Situation des infrastructures d’hydrauliques dans la commune

Arrondissement

Type (nombre)

Forage

AEV

BF

Puits moderne

Réseau SONEB

Site de décharge des déchets

Allahé

50

0

0

4

Non

-

Assanlin

2

1

1

0

couverture partielle

-

Houngomey

2

1

4

2

Non

-

Kpakpamè

9

1

2

0

Non

-

Kpozoun

6

1

0

0

couverture partielle

-

Tanta

8

1

2

0

Non

-

Za Kpota

5

1

8

0

couverture partielle

-

Zèko

1

1

1

1

couverture partielle


Total

83

7

18

7

-

-

Source: SDAC Za-Kpota 2011

Quant au transport, il se fait par les femmes dans des bassines ou bidons et par les hommes sur des motos.

Qualité d'eau potable

La qualité de l'eau potable est bonne mais souvent dure  dans les zones rocailleuses.

Coût de l'eau potable

Le coût d'eau potable est variable.

a) 25f le bidon de 25 litres

b) Il est variable c'est à dire fonction de la distance de 25f à 50f pour une bassine ou un bidon de 25 litre d'eau

Disponibilité de l'eau potable

L'eau est disponible dans la commune et dans les zones rurales mais parfois, on observe des problèmes tels que :

  • Les pannes répétées sur les pompes
  • La coupure répétée de la SONEB ou panne des équipements  des personnes ayant investies dans les puits améliorés dans certaines zones
  • La lenteur dans la maintenance des pompes à motricité humaine

Hormis ces difficultés énumérées plus haut, elle est souvent disponible toute l'année

Maîtrise d'eau dans la production agricole

Quelques rares producteurs ont installé des systèmes d'irrigation par aspersion, des réservoirs dans les arrondissements de Houngomè, za-kékéré surtout sur les cultures maraichères ou en aquaculture. L'irrigation par  submersion est pratiquée sur le riz dans l'arrondissement d'Allahé. En ce qui concerne les autres cultures elles sont pluviales


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2 Comments

  1. La qualité de l'eau potable est bonne mais souvent dure  dans les zones rocailleuses.

    Soyez plus explicite

  2. Par exemple dans certains villages comme Allahé dans l’arrondissement de Allahé, Agonkanmè dans Tanta, Za-Kékéré, Za-Zounmè, Dokpa et Dètèkpa dans l’arrondissement de Za-Kpota, on note une absence totale de point d’infrastructures hydrauliques ; ce qui oblige les habitants de ces villages à utiliser comme seule source d’eau les rivières. 

     

    L'eau est disponible dans la commune et dans les zones rurales mais parfois, on observe des problèmes tels que

    Il y a de contradiction. Veuillez revoir ces phrases.