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Source: PROFILS FORESTIERS DES COMMUNES DU BÉNIN: DIRECTION GENERALE DES FORETS ET DES RESSOURCES NATURELLES (DGFRN); PROGRAMME FORESTIER NATIONAL (PFN)

Listes des arrondissements et village

Source: RGPH4 - 2010

La commune de Za-kpota est l'une des neuf (9) communes du département du Zou. Elle est limitée au Nord-Ouest par la commune de Djidja, au Nord-Est par la commune de Zagnanado, au Sud-Ouest par la commune de Bohicon, à l’Est par la commune de Covè et au Sud-Est par la commune de Zogbodomey. Elle couvre une superficie d’environ 409 km² sur lesquels vivent 132.818 personnes, (RGPH4, 2013). Selon le dernier découpage administratif, la commune de Za-Kpota est composée de 69 villages regroupés en huit (8) arrondissements.

Agriculture

L’agriculture mobilise aujourd’hui 73 % de la population active de la commune. Le potentiel cultivable de la commune est de 30 675 ha, soit 306,75 km² sur les 409 km² que couvre la commune. Dans la plupart des arrondissements de la commune, on rencontre essentiellement des ménages agricoles sauf dans l’arrondissement de Kpozoun où seulement 50 % de la population est dans le secteur agricole.

Des résultats d’une étude réalisée dans le cadre du PADSE montrent que dans la commune de Za-Kpota, il n’existe pas d’exploitations à forte capitalisation ni d’exploitations d’agro-éleveurs. De plus, les exploitations de migrants représentent une faible proportion indiquant que la commune de Za-Kpota n’est pas une forte zone de migration agricole. Selon cette même étude, les superficies cultivées annuellement varient de 0,5 à 16 ha avec une moyenne de 5,18 ha.

Les principales spéculations sont le maïs, l’arachide, le coton, le soja et le Niébé. Le maïs et l’arachide occupent respectivement 29 % et 17 % des terres cultivées tandis que le sorgho n’occupe que 5 %. Quant aux cultures pérennes, elles concernent essentiellement le palmier à huile (Élaeis guineensis), les plantations d’orange (Citrus sp.), les plantations de tecks (Tectona grandis), d’anacardes (Anacardium occidentale) et d’Acacia (Acacia auriculiformis). Le palmier à huile occupe plus de la moitié des superficies consacrées aux cultures pérennes. En effet, il s’agit pour la plupart d’anciennes plantations datant de 20 à 60 ans.

Celles-ci avaient été massivement installées à l’époque par les agriculteurs du fait que le palmier à huile constituait la principale culture de rente. Notons toutefois qu’il est aujourd’hui progressivement détruit au profit des plantations d’orangers qui prennent un essor considérable dans la commune. L’anacarde constitue une culture récemment introduite dans la commune, mais qui connaît aussi une extension très considérable, surtout dans les arrondissements de Kpakpamè et de Tindji-Zèko.

Les techniques de culture pratiquées dans la commune sont encore rudimentaires avec des outils aratoires comme la houe, la daba et le coupe-coupe.

L’organisation de la production est plus individuelle que collective. La seule filière la plus organisée qui réunit la plupart des producteurs dans toute la commune est le coton. Cela se fait à travers les groupements au niveau villageois dont la structure faîtière au niveau de la commune est l’UCP. On distingue cependant quelques groupements de producteurs, surtout au niveau des femmes qui restent fonctionnels et excellent dans le domaine de la transformation des produits agricoles.

Élevage

L’élevage est une activité importante dans la commune de Za-Kpota. Il est pratiqué par environ 50 % des actifs de la commune. Les espèces concernées sont les bovins, les ovins, les caprins, les porcins et les volailles (essentiellement poulets et pintades). Notons que le marché de Tindji est reconnu dans le département du Zou comme le marché de chèvres de par l’importance de son élevage dans la commune.

La production animale constitue une importante source de revenus de la commune, mais se limite essentiellement à la production de petits ruminants (24 700 têtes en 2015), de la volaille et de porcs.

La commune bien que n’étant pas une grosse productrice de bovins (3 275 têtes de bovins en 2015) n’en subit pas moins les aléas de la transhumance saisonnière qui voit s’abattre sur la commune des milliers de bovins.

Pêche

C’est une activité pratiquée dans la commune grâce à la présence de quelques cours d’eau (fleuve Zou et quelques rivières) poissonneux. Pour ce qui est de l’exploitation des cours d’eau, la plupart des rivières et le fleuve Zou servent à l’eau de boisson ou sont utilisés pour le maraîchage, les pépinières, l’abreuvage des animaux et pour les cultures de décrue. Quelques rivières poissonneuses servent à la pêche, surtout dans l’arrondissement d’Allahé, de Za-Kpota (Za-Kékéré) et de Kpakpamè. La production halieutique occupe une bonne partie des actifs de la population de la commune grâce à la présence du fleuve Zou qui traverse la commune. La pisciculture est également assez développée en raison des sols hydromorphes qui facilitent la mise en place de trous à poissons. Les étangs piscicoles couvrent une superficie de 4 231 m².

Source: SCDA Za-kpota

Tourisme

Le secteur du tourisme est très peu développé dans la commune de Za-Kpota. Mais il existe quelques sites tels que les palais…, qui pourraient être valorisés.