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Brevity is the key!

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L’Association pour le Développement des Initiatives Féminines/ASBL a vu le jour dans la Ville de Kindu en date du 08 Janvier 2003, à l’initiative de personnes soucieuses de contribuer tant soit peu à l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises tant en milieu urbain que rural.

Ce souci d’apporter leur modeste contribution est né du constat malheureux fait après analyse de la situation de précarité dans laquelle vivent la plupart les populations de la Province de Maniema en particulières et Congolaises en générale malgré d’énormes potentialités naturelles que regorgent le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo. 

L’adéquation de ce projet avec les objectifs de l’Initiative 4 pour 1000 se justifie par le fait que l’agroforesterie qui constitue le cheval ouvrier de ses activités offre les avantages suivants :

  1. Filtration de l’eau : Les racines des arbres filtrent l’eau dans les profondeurs du sol, limitant la fuite des nitrates et de l’azote dans les nappes phréatiques. La présence d’arbres sur les terres arables améliore ainsi la recharge des nappes phréatiques et régule le cycle de l’eau.
  2. Protection des sols et amélioration de la fertilité : orienté essentiellement en savanes et forêts secondaires (jachères forestière), ce projet sauve les forêts primaires. La concurrence pour l’eau qui s’établit entre les cultures et les arbres oblige ces derniers à s’enraciner profondément. Un filet racinaire se crée alors, et permet une meilleure assimilation de l’azote par les végétaux, et la création de symbioses avec les mycorhizes, dont le rôle est fondamental dans l’alimentation et la santé des plantes cultivées et leur résistance aux aléas climatiques. Aussi, les arbres des agroécosystèmes limitent les érosions hydriques et éoliennes, et font office de brise vent limitant ainsi l’évapotranspiration des cultures. En plus, ces arbres agissent positivement sur la fertilité des sols entre autres par l’augmentation des quantités des matières organiques disponibles, améliorant la biodiversité de la faune édaphique, la quantité et la qualité de l’humus et ainsi, la fertilité et la productivité du sol.
  3. Développement de la biodiversité : Les arbres constituent des abris pour une faune diversifiée, indispensable à l’agriculture grâce à ses différentes fonctions telles que la pollinisation ou la lutte contre les ravageurs. Le micro climat créer par la présence d’arbres, favorisent l’arrivée des nouvelles espèces tant végétales qu’animales qui s’ajoutent à la biodiversité déjà connue dans le milieu et l’améliore.
  4. Génération de bénéfices sociaux : Ces arbres et arbustes associés à l’agriculture et à l’élevage apportent également des ressources lucratives aux agriculteurs : du bois d’œuvre, du combustible, des fruits, des huiles, des noix, du fourrage et autres produits forestiers non ligneux. L’agroforesterie contribue ainsi à la diversification des revenus des agriculteurs, offre des opportunités de structuration sociale autour des actions engagées.
  5. Régulation du climat et lutte contre le réchauffement climatique :

A l’échelle locale, les arbres plantés sur des terres agricoles créent un micro-climat et contribuent à protéger les cultures du vent, des sécheresses, du grand froid mais aussi des aléas naturels tels que les tempêtes et les inondations.

A l’échelle globale, ils stockent du carbone et réduisent les émissions de gaz à effet de serre. En effet, les arbres dans les agroécosystèmes améliorent la séquestration du carbone non seulement des parties aériennes des plantes, mais aussi dans le sol grâce aux racines et à l’apport des grandes quantités de litière en décomposition, qui augmente le pourcentage de carbone mesurable stocké dans le sol.

En outre, ce projet contribue à l’atteinte de l’ODD 2 sur la sécurité alimentaire, l’ODD 13 sur les mesures relatives à la lutte contre le changement climatique et l’ODD 15 sur la conservation et la restauration des terres.

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