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Importance de cette production

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scroll-bookmark-8L'aviculture familiale se définit comme étant la production de volaille à petite échelle pratiquée par les ménages qui utilisent la main d'œuvre familiale et les aliments localement disponibles. Les volailles peuvent divaguer librement dans l'exploitation et rechercher de la nourriture tandis que le supplément leur est fourni par l'exploitant.
Les poulets, dans les pays en développement, fournissent une alimentation pour la famille, constituent une réserve monétaire pour les moments de célébrations ou de besoins, et dans certaines régions contribuent aux cérémonies religieuses et récréatives. La volaille est de loin le plus grand groupe d'espèces animales, contribuant à environ 30% de toutes les protéines animales consommées dans monde. De la population totale de volailles, les espèces de poulets constituaient environ 98% en Afrique (Gueye, 2003). De plus, les poulets indigènes sont largement distribués dans les régions rurales où ils sont conservés par la majorité des ruraux pauvres. Malgré l'introduction de poulets de races exotiques pures et/ou croisées, leur productivité, même leur existence constituent des problèmes.
La production de volaille dans la plupart des pays tropicaux est basée principalement sur les systèmes de production de divagation. Du fait de la robustesse des poulets indigènes en Afrique, ils sont autonomes, capables de résister aux rudes conditions climatiques, peuvent s'adapter aux milieux ruraux et survivent à peu ou pas d'intrants. Ils peuvent s'adapter aux fluctuations de l'alimentation disponible. Ils vivent largement des graines des mauvaises herbes, des insectes et des aliments qui seraient gaspillés. La préférence pour leurs œufs et leur viande suggère que ces ressources génétiques ne sont pas menacées d'extinction.
La volaille familiale est définie comme un troupeau de moins de 100 oiseaux de race améliorée ou non, élevé dans des systèmes fermiers de type extensif ou intensif. Elle est exploitée par les familles aux fins de sécurité alimentaire, de revenus et d'emploi rémunérateur pour les femmes et les enfants.
Les estimations des effectifs du bétail en Afrique ont montré que celui de la volaille est le plus élevé. En milieu rural, on trouve 80% des volailles et elles contribuent de façon substantielle à la production annuelle d'œufs et de viande. La viande et les œufs de la volaille représentent un apport important en protéines d'origine animale. Dans les pays à faibles revenus et déficitaires en produits vivriers, les œufs et la viande à l'échelle familiale contribuent de 20 à 30% à l'apport total en protéines animales. Ces protéines représentent un élément capital pour l'équilibre alimentaire surtout chez les groupes les plus vulnérables (les jeunes enfants et les femmes enceintes) qui devraient en consommer quotidiennement au moins une dizaine de grammes.
L'aviculture Béninoise occupe une place importante dans l'économie par sa production et sa commercialisation qui constituent une source de revenus pour des milliers de personnes et de devises non négligeables pour le pays.
En effet, cet élevage de volailles est important à plusieurs niveaux à savoir :

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En effet, l'aviculture peut contribuer à combler les importants besoins protidiques de nos populations ; on améliorera ainsi l'état sanitaire grâce à une meilleure nutrition en viandes de volailles et en œufs.
Il ne fait aucun doute que l'aviculture est pleine de promesse et cela au moment où de graves problèmes se posent pour l'élevage du gros bétail.
Nous ne devons pas perdre de vue que l'aviculture connait à l'heure actuelle des insuffisances et des difficultés tant au plan de la production que de la commercialisation.
Ainsi, le projet initié a pour objectif général de promouvoir la production de viande et d'œufs de consommation à petite échelle en vue de la réduction de la pauvreté. De manière spécifique, de déterminer les paramètres techniques en élevage à petite échelle, d'évaluer la génération de revenus, la contribution à la sécurité alimentaire et la commercialisation, afin de voir dans quelles mesures nous pourrions l'améliorer dans son ensemble.

Plan des actions à mener pour un cycle de la production

Chaque cycle de production d'une poule variera de 35 à 40 semaines selon que les poussins sont laissés ou non à la mère poule pour leur élevage. Pendant chaque cycle de production, vous devez organiser plusieurs séances de préparation du complément alimentaire sans oublier les séances de production d'asticots et de piégeage des termites qui seront utilisés comme source de protéines additionnelles surtout pour les poussins. Par ailleurs des mesures seront également prises pour évaluer les performances des poulets et confirmer le bien-fondé de l'innovation introduite.

  • Checklist des mesures à effectuer au cours de chaque cycle pour observer les progrès

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Les différentes séances de formation concerneront la fabrication de l'aliment, la production d'asticots et le piégeage des termites. Pour chaque type de formation il faudrait prévoir deux à trois séances pour chacun afin de s'assurer que les apprenants ont acquis une certaine maîtrise des principes. En dépit de ces séances de formation, la préparation de l'aliment ainsi que la production d'asticots et le piégeage des termites devraient se poursuivre au besoin, tout au long du cycle de production.

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Préparation de l'unité école (Poulailler pour la production de poulets locaux)

Cette unité école est destinée à accroitre la production et la productivité des poulets locaux par une meilleure gestion. Les différentes opérations à mener devraient être bien planifiées dans le souci d'atteindre les objectifs escomptés. Avant la mise en route des différentes sessions de formation, il faut prendre soin de disposer la veille de tout le matériel nécessaire pour les opérations à exécuter.

  • Checklist des ingrédients, matériels et équipements nécessaires à la bonne exécution d'une production de poulets locaux


L'élevage tradionne1 des volailles est connu depuis des temps immémoriaux. Dans les fermes et autour des cases d'habitation, il a toujours existé des volailles en liberté vivant aux côtés de l'homme. Il est appelé traditionnel parce que le mode d'élevage, l'habitat et l'alimentation se caractérisent par des techniques rudimentaires. Sans qu'il ne s'agisse d'un manque d'intérêt de la part du paysan pour son élevage, on peut dire que de manière générale celui-ci s'occupe assez peu de ses volailles. La surveillance de l'éleveur se limite, le plus souvent, à sortir les volailles le matin de leur abri, à leur jeter une poignée de grains et à les rentrer le soir. On peut s'apercevoir que bien souvent le paysan ne sait pas exactement combien de volailles il possède. Généralement, les volailles sont laissées à elles-mêmes et dans une concession où elles sont logées et élevées ensemble. Ces volailles de races locales ont un poids vif moyen de 1,5 kg à l'âge adulte. La poule locale est une bonne couveuse. Elle pond environ 90 œufs par an qu'elle couve. Le taux d'éclosion variable suivant la saison est en moyenne de 80% permettant l'éclosion de 16 à 17 poussins par bande. Les œufs des poules sont presqu'exclusivement gardés pour la couvaison et peu vendus sur les marchés. L'autoconsommation est nulle dans ce sens. Dans le cadre des bonnes pratiques à adopter, des interventions seront proposées au niveau de l'habitat, de l'alimentation, de la santé et e la génétique (introduction de géniteur mâle de race améliorée) pour accroitre la productivité des poulets locaux en passant du système traditionnel de production au système amélioré.

  1. Santé

Le premier et le plus important frein au développement de l'aviculture villageoise reste l'état sanitaire. Les maladies aviaires rencontrées au Bénin sont nombreuses surtout les maladies parasitaires et infectieuses sont les plus importantes. Les maladies parasitaires tant internes qu'externes ont un effet sur la croissance et la production des volailles. Cette infestation parasitaire demeure un problème en élevage traditionnel. Malgré la diversité et la fréquence des parasites, les volailles locales semblent bien les supporter. Les maladies infectieuses virales (la maladie de Newcastle ou Pseudopeste aviaire et la variole aviaire), parasitaires (coccidioses aviaires, parasitoses internes et externes) et bactériennes (Typhose) déciment chaque année des basses-cours entières et· intéressent l'élevage permanent c'est-à-dire celui des poulets. Pour rompre alors avec ces pratiques, le système de pratique améliorée a conçu un programme minimum de vaccination associé à des déparasitages internes et externes et autres traitements pour protéger les poulets des maladies citées plus haut. Le programme de vaccination portera sur :

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Le plus souvent, l'éleveur procure à ses volailles des lieux pour les mettre à l'abri des intempéries et les protéger des prédateurs, soit des constructions sommaires, soit des endroits quelconques dans la concession. Le poulailler des élevages villageois est très varié par la forme et par les matériaux utilisés. Le type de poulailler fréquemment rencontré dans les villages est le poulailler case, construit sur le modèle des cases d'habitations mais plus petits dans ce cas. Les portes d'entrées sont très petites et ne permettent le nettoyage que par un enfant et ceci une ou deux fois par an. Les fientes retirées peuvent servir de fumier pour les champs de case.
Un type d'habitat sera proposé pour abriter les poulets et favoriser la ponte et la collecte quotidienne des œufs pondus. Dans cet habitat, il y sera disposé tout le matériel d'élevage nécessaire à savoir : pondoirs, mangeoires, abreuvoirs et perchoirs.

  1. Préparation de l'aliment complémentaire

L'alimentation constitue le troisième facteur limitant au développement de l'aviculture traditionnelle après les principaux facteurs qui sont l'habitat et l'état sanitaire. Cette alimentation est quantitativement et qualitativement insuffisante, ce qui se traduit par des animaux carencés, fragiles à toutes maladies infectieuses.
C'est l'un des aspects sur lequel il faut apporter une innovation dans la pratique de la procédure de gestion améliorée de la production des poulets locaux. Elle consiste à donner aux oiseaux une alimentation équilibrée en supplément du picorage libre et assure une bonne ration quotidienne à chaque poule.
L'alimentation est essentielle pour l'augmentation de la production de viande et d'œufs chez la volaille. Le manque de nourriture et d'eau va réduire la résistance des oiseaux aux parasites et aux maladies, et petit à petit la mortalité du troupeau va augmenter. La production d'œufs et la croissance des oiseaux seront limités selon l'accès à la nourriture et leur potentiel génétique.
Une bonne alimentation doit comprendre les différents types d'éléments (énergétique, protéinique, minéraux et vitaminés) comme l'indique la photo ci-dessous.

a: énergie; b: protéines; c: minéraux; d: vitamines; L'eau à volonté et de bonne qualité

Pour offrir aux poulets des aliments de bonne qualité des formules alimentaires basées sur des ingrédients locaux ont été mises au point pour la composition des aliments.
Tableau 1 : Composition d'une ration simple pour supplémenter les poussins locaux de 0 à 8 semaines

Ingrédients

Quantité

Sorgho broyé/ grains de mil ou de maïs

1 boîte de conserve (1kg d'une boîte de tomate)

Son de blé, de sorgho ou de mil

1 boîte de conserve (1 kg d'une boîte de tomate)

Tourteau d'arachide ou de sésame

2 boîtes d'allumettes

Coquille de mer, d'escargot ou farine d'os/mélangé au sel

1 boîte d'allumettes (1 de sel et 13 de farine d'os)

Farine de poisson ou de sang

2 boîtes d'allumettes

Poudre de feuilles de Moringa oleifera ou de Leucaena leucocephala

2 boîtes d'allumettes



Tableau 2 : Exemple de la composition de 1 kg de mélange alimentaire des poulets locaux à différents âges

Ingrédients

Céréales: son de mil, son de sorgho, son de riz
(g)

Tourteau d'arachide, de soja ou de

sesame

sésame (g)

Viande, sang ou farine de poisson
(g)

Manioc ou autres tubercules (g)

Total
(g)

Ages

 

 

 

 

 






0 – 8 semaines

700

200

100

-

1000

9 – 20 semaines

650

150

50

150

1000

˃ 20 semaines

650

100

100

200

1000



Tableau 3 : Quantités d'aliment données à la volaille locale à divers âges

Ages (semaines)

Quantités approximatives données à chaque oiseau par jour (g)

1 semaine

10-15 g

2 semaines

15 – 20 g

3 semaines

21 – 30 g

4 – 6 semaines

30 – 40 g

8 semaines

30 – 40 g

16 – 27 semaines/jeunes adultes

30 – 50 g

28 semaines/adultes

30 – 50 g

  1. Productions

Jadis, l'élevage des volailles était une production de cueillette et à ce titre ne bénéficiait d'aucunes dépenses d'exploitation de la part des éleveurs. La volaille est laissée à elle-même pour s'abriter, s'alimenter et s'abreuver. Depuis quelques années, les actions conjuguées amènent les paysans à comprendre l'importance de l'élevage des volailles. L'aviculture traditionnelle est surtout pratiquée, pour l'exploitation des oiseaux et de leurs productions (chair, œufs).

Tableau 4 :

Ingrédients nécessaires pour la fabrication du complément alimentaire

Equipements

Équipements de fabrication et de distribution du complément alimentaire

1

Matières premières : Sorgho broyé/ grains de mil ou de maïs, son de blé, de sorgho ou de mil, tourteau de soja, d'arachide ou de sésame, coquille de mer, d'escargot ou farine d'os/ mélangé au sel, farine de poisson ou de sang, poudre de feuilles de Moringa oleifera ou de Leucaena leucocephala, manioc ou autres tubercules ;

Moulin pour broyer les éléments grossiers ;
Balance pour peser les différents ingrédients broyés ;
Bassines pour procéder au mélange des différents ingrédients pesés pour obtenir un mélange homogène ;
Mangeoires pour servir le complément alimentaire préparé ;
Une balance automatique pour peser les quantités d'aliment à servir quotidiennement

2

Des sacs de polyéthylène ou de jute propres pour conserver l'aliment préparé

Boîtes de tomate vides de 1 kg et boîte d'allumettes pour servir de mesures

 


Matériaux nécessaires pour la construction d'un poulailler

Equipements

Équipements d'élevage destinés au poulailler

1

Matériaux locaux : paille, banco, perches

La paille pour couvrir le poulailler ;
Le banco pour servir à monter les murs du poulailler ;
Des perches pour la charpente qui soutiendra la paille ;

2

Copeaux de bois pour la litière à l'intérieur du poulailler

Abreuvoirs, pondoirs et perchoirs

3

 


Pelles, balais, râteau, paniers, marker, paire de bottes

4

 


Acquisition des poulets, bagues d'identification des oiseaux

5

 


Fiches de collecte des données

 


Matériaux nécessaires pour assurer une bonne santé des oiseaux

Equipements

Équipements destinés à la maîtrise des pathologies aviaires

1

Vaccins contre la maladie de Newcastle, la variole aviaire, les différents déparasitants (internes et externes)

Seringues de 10cc et de 5cc

2

.

Une glacière pour conservation des vaccins au moment de l'achat

Tableau 5 : Données à collecter sur la production avicole

Paramètres

Données

Age d'entrée en ponte

 


Nombre d'œufs pondus par an

 


Nombre de couvaisons par an

 


Intervalle entre pontes

 


Durée de couvaison

 


Carrière de reproduction

 


Taux d'éclosion

 


Poids du poussin à la naissance

 


Poids à 5 mois

 


Poids coq adulte

 


Poids poule

 


Diagnostic rapide

Un diagnostic rapide sera fait auprès des agro-éleveurs. Lors de ce diagnostic les aspects suivants seront abordés:

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Parallèlement à ce diagnostic, une enquête socio-économique légère pourrait être menée afin de déterminer le rôle socio-économique de la volaille, les différents propriétaires de volaille au sein de l'exploitation avec une attention aux aspects genre.

Commercialisation

Les conditions de transport des volailles sont toujours très pénibles depuis le lieu de collecte jusqu'aux consommateurs et seraient responsables de pertes assez lourdes, quoique difficilement chiffrables et sans doute variables selon les époques de l'année. Les collecteurs à bicyclettes ou à vélomoteurs attachent les sujets par les pattes, en grand nombre à leur guidon ou entassées dans des cages et parcourent des distances de 30 à 100 km avec la volaille soumise à l'action du soleil, de la pluie, du choc et du vent en fonction des saisons. Les volailles sont aussi entassées dans des cages sur le toit des automobiles ou des camions pour de longs voyages au cours desquels elles ne sont ni alimentées ni abreuvées. Ces conditions de transport entraînent des mortalités importantes par manque d'air mais aussi parfois à l'effet des stress. Ces pertes, lorsqu'elles augmentent contribuent à hausser les prix de vente au consommateur. Les conditions de stockage sont également rudimentaires. Les marchés à volailles de brousse ou de ville ne sont jamais équipés de parquets de repos avec mangeoires et abreuvoirs. Il faut signaler également que les cages de stockage ne sont jamais désinfectées ni nettoyées, ce qui constitue un milieu malsain pour les différentes espèces et favorise une propagation de certaines maladies.
Les produits avicoles continuent à être onéreux dans la plupart des pays en développement, spécialement en Afrique. Le système de commercialisation est habituellement informel et pauvrement organisé. Les consommateurs préfèrent généralement œufs et viande de volaille provenant de troupeaux indigènes, plutôt que les produits des animaux issus des fermes commerciales. L'existence d'un marché local pouvant offrir de bonnes opportunités de vente et des facilités de transport appropriées sont des préalables essentiels au développement de l'aviculture familiale. Comme la plupart des consommateurs possédant un pouvoir d'achat suffisant habitent en ville, l'intensification de l'aviculture sera d'abord initiée en régions péri-urbaines ou, du moins, dans des zones possédant une bonnes infrastructures routières.
Les vendeurs et colporteurs traditionnels qui acheminent œufs et volailles dans les villages, facilitent la commercialisation des produits avicoles familiaux dans la majorité des pays en développement. De telles structures traditionnelles sont bien souvent négligées, court-circuitées ou critiquées. Il existe, dans certains pays, une tendance regrettable à utiliser les services de vulgarisation gouvernementaux pour la commercialisation des produits de l'aviculture familiale. Ceci devrait être découragé car cette option n'est pas durable.

Planification de la production avicole

¨Pour un meilleur développement de l'aviculture et une amelioration de la commercialisation, des propositions s'avèrent indispensables. Il s'agit notamment:

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AGRO-ELEVEURS
(Producteurs de volaille)Pour une bonne conduite/gestion de l'élevage, la planification de la production s'avère nécessaire. L'une des stratégies à adopter pour ce faire consisterait à séparer les poussins de la poule. Ceux-ci, logés à part dans des cages doivent recevoir une bonne alimentation et on veillera aussi à leur vaccination et à leur déparasitage. La poule qui est ensuite mise à la disposition du coq peut commencer la ponte deux semaines après l'éclosion. Dans un poulailler, pour bien assurer la ponte, la ratio coq/poule retenue est de 1 sur 8 à 12 et les coq supplémentaires doivent être éliminés, vendus/consommés.
MARCHE DE VOLAILLECOOPERATIVES OU GROUPEMENTS VILLAGEOIS
Anchorscroll-bookmark-13scroll-bookmark-13 CONSOMMATEURS
EXPORTATEURS
Image Added
Figure 1 : Circuit de commercialisation de volaille
Les actions à poser au niveau de la commercialisation devront se réaliser à moyen terme et compte tenu de ce qui a été dit plus haut, nous pensons que la construction d'un abattoir de volailles à long terme permettra de réduire beaucoup et d'alléger les circuits commerciaux.

Disposition pratiques et Coûts – Production de poulets locaux

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Dispositions pratiques

Les dispositions pratiques à prendre pour réussir un cycle de production de poulets locaux sont :

  • Disposer d'un poulailler répondant aux normes et du matériel d'élevage ;
  • Disposer de poulets/poussins en bonne santé ;
  • Assurer une alimentation complémentaire en quantité et en qualité des oiseaux ainsi qu'un approvisionnement en eau potable ;
  • Assurer une bonne santé des oiseaux en appliquant un programme minimum de vaccination sans oublier les déparasitages internes et externes ;
  • Améliorer le format des produits par l'introduction dans le cheptel d'un coq géniteur de race améliorée ;
  • Améliorer les circuits de commercialisation ;
  • Assurer une disponibilité permanente des formateurs et apprenants. Anchorscroll-bookmark-37scroll-bookmark-37

Les rapports à fournir :

  • Rapport de gestion technique mensuelle de l'unité devra comporter les paramètres zootechniques indiqués sur les fiches de collecte de données ainsi que ce qui figurent dans le présent document. Outre ces données, ceux qui suivent devraient également y figurer.
    • mouvement du personnel;
    • approvisionnements;
    • pannes des équipements;
    • événements imprévus;
    • etc.
  • Rapport sur le compte d'exploitation de l'unité.

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