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De type soudano-guinéen, le climat de la commune de   Bembéréké se caractérise par   une grande saison de pluies (avril à octobre) et une grande saison sèche (novembre à mars). Cette localité du département du Borgou dispose d’un relief accidenté composé de plaines et de collines.Située à la ligne de partage des eaux entre les bassins du Niger et de l’Ouémé, la commune de Bembéréké se caractérise par une vaste pénéplaine granito-gnéssique dont l'altitude s'élève de 4.91 m aux environs du 10° parallèle. La monotonie de cette plaine est sporadiquement rompue par l'existence d'une série de collines orientées Nord-Sud. Les principaux types de sols sont ferrugineux tropicaux. Ce sont des sols ayant une profondeur plus ou moins importante; leur perméabilité et leur porosité sont généralement bonnes. Ce qui offre des conditions favorables à l'agriculture.
Dans la commune, plus de (74,2%) de la population est occupée par l'agriculture qui est d'ailleurs l'activité économique dominante. Comme partout au Bénin les paysans continuent à pratiquer l’agriculture sur brûlis avec des outils rudimentaires tels que la houe, le coupe-coupe, la hache etc. Par ailleurs, la petite mécanisation (culture attelée), la semi-mécanisation (Tracteur), l’utilisation des semences améliorées et l’encadrement des producteurs ont concouru à l’amélioration des résultats des producteurs ces dernières années.  les cultures vivrières suivantes: l’igname, le maïs, le riz, le manioc et le sorgho sont à la base de l’alimentation des populations de la commune.                 

Elevage

Dans la commune de Bembérékè, diverses espèces d’animaux font l’objet d’élevage. Les principales espèces animales élevées sont les volailles, les caprins, les ovins, les bovins, et les  porcins. Récemment, les populations ont commencé à s’intéresser à l’élevage non conventionnel notamment la cuniculture.

Le pâturage naturel est la principale source d’alimentation du bétail. Il est abondant et très apprécié pendant la saison pluvieuse, rare et peu riche en saison sèche. Les volailles et les animaux en claustration se nourrissent des épluchures de manioc ou d’igname, des céréales, du son du riz ou du maïs ou de la provende achetée ou fabriquée localement. L’abreuvement des animaux ne pose aucun problème en saison pluvieuse, les rivières et marigots constituant les principales sources d’eau. En saison sèche, le gros bétail se déplace sur de grandes distances pour s’abreuver. Pour l’instant, il existe quelques retenues d’eau aménagées  à cet effet, mais elles se révèlent insuffisantes. Ces déplacements à la recherche de pâturage et d’abreuvoirs sont source de conflits avec les agriculteurs. A tout cela, il faut ajouter l’insuffisance de l’encadrement technique des vétérinaires, l’inexistence d’une pharmacie vétérinaire et le manque de crédit.         

Pêche

La pêche n’est pas développée dans la commune bien que certaines potentialités existent. Des cas de pêche par empoisonnement sont constatés dans la Commune. L’existence de bas-fonds et de plans d’eau offre une grande possibilité de développement de la pisciculture. Cependant d’importantes quantités de produits halieutiques sont importées de Cotonou, Togo, Ghana et Nigéria.

Tourisme

Le fondateur de Bembéréké serait SOUNONPENTI selon certaines sources ou OROU PENTI selon d’autres. Quoiqu’il en soit, c’est un chasseur d’éléphants qui, au cours de sa promenade, fut attiré par les conditions physiques caractérisant le lieu. Ce dernier aurait repoussé vers l’Ouest les Bêtammaribè et les Waaba. Bariba roturier, il n’avait d’autre origine que la province du Borgou. Quant au sens du nom Bembèrèkè, il part de la colline appelée en baatonu ‘’kpérou’’. Selon certains, le chasseur s’est installé dans les grottes de la colline. Pour désigner ce lieu les baatombu disaient:  ‘’Kpérou N’boregue’’ ce qui signifie aux creux de la colline. Par déformation il deviendra plus tard ‘’GBEMGBEREGUE’’ en français BEMBEREKE. Selon d’autres, en arrivant, le chasseur était accompagné de  sa sœur Bèrèkè ou yon Gbèrèkè. Pour désigner la colline où ils se sont installés, l’on disait «Kpo Bèrèkè», qui signifie la colline Bèrèkè, du nom de la sœur, devenu plus tard Bembèrèkè en français. Ce dont on peut être sûr est que le nom se justifie par l’existence de la colline qui dans le temps permettait de situer la localité habitée par ces premiers hommes.
Religion
 Ainsi, deux religions sont surtout plus pratiquées dans la Commune: l’Islam avec (69%) des populations et le catholicisme avec (11,6%). Les personnes qui se sont déclarées athées forment 12% de la population.

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