Prêt d'un individu à un autre

Question
Réponse
a ) Est-il fréquent ?

 OUI

b ) Quelles sont les raisons pour prêter de l'argent d'habitude?

 Cas d’urgence comme : les maladies ; décès ; accidents et scolarité des enfants.

c) Comment font-ils en sorte que les gens remboursent ?

 Le prêt est basé sur la confiance, de plus la population à une coutume qui n’aime pas la honte.  Ainsi le remboursement est souvent systématique sauf pour des cas exceptionnels où l’affaire est amenée chez le délégué pour un dénouement.

d ) Pendant combien de temps les gens prêtent de l'argent (en mois) ?

 2 à 3

e ) Montant habituellement prêté (fourchette)

 De 1000 à 50000 FCFA

f ) Quel est le taux d'intérêt ( % ) ?

 Généralement 0%

Prêt d'une institution de micro-finance aux producteurs

Question
Réponse
a ) Est-il fréquent ?

 OUI

b ) Décrivez comment cela fonctionne ?

 Les coopératives productrices de coton montent leurs dossiers de prêt et les soumettent au SCDA.  A ce niveau, le dépouillement est fait par des techniciens qui maitrisent plusieurs paramètres de ses coopératives. Ses techniciens revoient à la baisse ou à la hausse les montants solliciter par ses coopératives puis enfin les transmettent à l’institution de micro finance SIA N’SON qui a son tour met le crédit en place avec la subvention de l’Etat par le biais du FNM 

c) Comment font-ils en sorte que les gens remboursent ?

 Ses crédits ont pour gage  la caution solidaire entre les membres de la coopérative ; donc le remboursement se fait par le prélèvement à la source des fonds issu de la vente du coton de la coopérative.

d ) Pour combien de temps ont-ils prêté habituellement de l'argent (en mois) ?

 06 mois

e) Montant habituellement prêté (fourchette)

 De 30000 à 2000000 FCFA pour la coopérative ; puis le partage se fait en fonction des superficies emblavées par coopérateur mais pour un minimum de 30000 FCFA

f ) Quel est le taux d'intérêt ( % ) ?

 5%

Prêt des banques aux producteurs

Question
Réponse
a ) Est-il fréquent ?

 OUI

b ) Décrivez comment cela fonctionne ?

 Le producteur monte sont dossier de prêt  qu’il amène à la CLCAM. Celle-ci lui demande une garantie (qui peut être un troupeau de bœuf ; les papiers justificatifs d’une maison ; d’une parcelle ; même d’une moto ou voiture). si le producteur arrivait à fournir l’une des garanties, un comité siège pour étudier le dossier afin de l’accepter ou de le rejeter. Au cas où le dossier est accepté, la CLCAM fait souscrire au producteur  un contrat d’assurance a l’AMAB pour couvrir les éventuels  risques .

c) Comment font-ils en sorte que les gens remboursent ?

 Un échéancier est établit par la CLCAM et remit au producteur prêteur qu’il doit rigoureusement suivre pour le remboursement. En cas d’insolvabilité de ce dernier, la CLCAM procède d’abord a un règlement a l'amiable et si cela échouait elle saisie les biens mis en garantie puis à leurs ventes  pour recouvrer leurs fonds.

d ) Pour combien de temps prêtent-ils habituellement de l'argent (en mois) ?

De 1 à 12 mois maximum

e) Montant habituellement prêté (fourchette)

 De 1000 à 30 000 000 FCFA

f ) Quel est le taux d'intérêt ( % ) ?

 19 %

Autres systèmes d'épargne et de crédit (par exemple les tontines)

a) Quels sont les autres systèmes formels et informels d'épargne et de crédit existants?

Il existe des réseaux informels de tontine et aussi le système de warrantage développer par SIA N’SON MICRO-FINANCE dans la commune

b ) Comment les différents systèmes fonctionnent ?

  • Pour les réseaux informels de tontine : plusieurs personnes se réunissent autour d’un seul tontinier sur qui ils inspirent confiance. Ce dernier collecte de façon périodique (journalière ; hebdomadaire ; par quinzaine ou mensuelle) leurs épargne pour les garder et enfin le leurs retournent successivement de façon groupée de tel sorte que tu récupères le total de ton épargne moins une mise. cette mise manquante est la rémunération du tontinier pour son service rendu.
  • Pour le système de warrantage : Après la récolte, le producteur désireux de faire du warrantage amène ses vivres (maïs) vers l’institution.  celle –ci, sur la base d’un contrat avance de l’argent au producteur a raison de 10000 FCFA par sac de 100 kg et stock les vivres pour une période de 4 mois . Après la vente des vivres par le producteur , ce dernier rembourse l'argent a SIA N'SON MICRO-FINANCE avec un intérêt de 600 FCFA par sac de  100 Kg vendu ; soit (10600 FCFA ) rembourser par sac .
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4 Comments

  1. Pour le système de warrantage : Après la récolte, le producteur désireux de faire du warrantage amène ses vivres (maïs) vers l’institution.  celle –ci, sur la base d’un contrat avance de l’argent au producteur a raison de 10000 FCFA par sac de 100 kg et stock les vivres . Après la vente des vivres par le producteur , ce dernier rembourse l'argent a SIA N'SON MICRO-FINANCE avec un intérêt de 600 FCFA par sac de  100 Kg vendu ; soit (10600 FCFA ) rembourser par sac .

    Soyez plus explicite. Et aussi ajoutez la période du stockage jusqu'au remboursement.

    1. C'est fait : la période est indiquer

  2. Prêt des banques aux producteurs

    Question
    Réponse
    b ) Décrivez comment cela fonctionne ?

     Le producteur monte sont dossier de prêt  qu’il amène à la CLCAM. Celle-ci lui demande une garantie (qui peut être un troupeau de bœuf ; les papiers justificatifs d’une maison ; d’une parcelle ; même d’une moto ou voiture). si le producteur arrivait à fournir l’une des garanties, un comité siège pour étudier le dossier afin de l’accepter ou de le rejeter. Au cas où le dossier est accepté, la CLCAM fait souscrire au producteur  un contrat d’assurance a l’AMAB pour couvrir les éventuels  risques .

    La CLCAM est-elle une banque?

  3. La CLCAM n'est pas une banque formelle mais une caisse locale qui offre pratiquement les mêmes  services qu'une banque  aux producteurs au niveau des communes dépourvues de banque .