Deux questions ont été soulevées lors de l'événement

Comment pensez-vous que des sols sains pourraient contribuer à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres et la neutralité climatique ?

Comment pourrions-nous combler le manque de connaissances sur les solutions fondées sur la nature en matière de RRC afin de soutenir les décideurs politiques dans leurs efforts visant à encourager la gestion durable des terres, en faisant des sols sains un facteur de résilience pour réduire les impacts des aléas et mieux s'adapter ?

• Jérôme Tondoh, président du conseil scientifique du « Programme héritage d'Abidjan », professeur associé en écologie et gestion durable des terres à l’Université Nangui Abrogoua en Côte d'Ivoire
• Ndeye Hélène Diallo-Diagne, pédologue à l’Institut sénégalais de recherche agricole au Sénégal
• Nabil Ben Khatra, secrétaire exécutif de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en Tunisie
• Oscar Ortiz, directeur général des Systèmes de culture au CGIAR
• Mamadou Baro, directeur et professeur au bureau de recherche appliquée en anthropologie à l’Université de l'Arizona aux Etats-Unis
• Mabel Nechia Wantim, doctorant et coordinateur du "Disaster Risk Management Cameroon, University of Buea", au Cameroun
• Irungu Mary Munyutha Pelum, Policy and Advocacy Programme Officer, Kenya

Mesurer et valider la santé des terres agricoles et des sols n’est pas un processus facile pour toutes les parties prenantes, de la ferme à l’assiette. Les décideurs politiques doivent avoir accès à des données fiables pour déterminer leurs orientations politiques, les agriculteurs doivent avoir accès à des informations abordables et fiables pour confirmer ou modifier leurs choix techniques dans les champs, les investisseurs et les entreprises doivent rendre compte de leurs impacts (chaînes de valeur et propres processus) en termes d'émissions et de stockage (sans parler des acheteurs de crédits carbone) et la société civile, y compris les consommateurs, doivent disposer d'informations fiables et régulières pour orienter leurs choix de vie. Toutes les parties prenantes ont intérêt à ce que les outils MRV soient fiables et à un coût accessible.

Un format de 1h30 (90 min) avec une table ronde impliquant 6 intervenants mêlant scientifiques, fournisseurs de technologies et utilisateurs.

• Dr. Beverley Henry et Dr. Budiman Minasny, Co-Présidente et Membre du Comité Scientifique et Technique du « 4 pour 1000 »
• R.K. Warrier, directeur de programme et directeur régional, BAIF Development Research Foundation
• SandrineSommer, Directrice du développement durable, Moët Hennessy
• John Mullins, Président exécutif, Amarenco
• Adrienne de Malleray, Co-fondatrice, Genesis
• Bradford M. Willis, Sol en Formation
• Dr. JK Ladha, Digital Green
• Dr. Ananya Rao, UNESCO et Heartfulness Institute, pour conclure l'événement parallèle

Améliorer la santé des sols agricoles peut apporter des solutions concrètes aux défis posés par le changement climatique, l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Pour améliorer la santé des sols, un changement de mentalité, de connaissances et de pratiques est crucial. Néanmoins, l’accès aux connaissances scientifiques et traditionnelles, ainsi qu’aux machines adaptées et aux intrants respectueux de l’environnement, est souvent limité dans les milieux des petits exploitants. Un environnement favorable au niveau politique, qui reconnaît les possibilités et les besoins des petits exploitants, ainsi qu'une organisation efficace des petits exploitants pour partager les efforts et échanger les connaissances, est crucial pour renverser la situation.

Un format de 1h30 (90 min) avec une table ronde impliquant 4 intervenants mêlant scientifiques, représentants de la société civile, fournisseurs de technologies et entreprises.

• Dr. Adesola Olaleye, Membre du Comité Scientifique et Technique, Initiative internationale « 4 pour 1000 » (Conférencier principal)
• Dr. Paul Luu, Secrétaire Exécutif de l'Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Dr. Lydie-Stella Koutika Membre du Comité Scientifique et Technique, Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Thilak Kariyawasam, PDG, FIAN Sri Lanka
• Leel Randeni, directeur du changement climatique, ministère de l'Environnement, Sri Lanka
• Anirudh Keny, directeur du développement commercial, Boomitra
• Dr. Jagdish Kumar Ladha, représentant Digital Green
• Dr. Farshad Amiraslani, membre du comité scientifique et technique, Initiative internationale « 4 pour 1000 » (conclusion)

L’événement a approfondi l’importance fondamentale de la santé des sols en tant que pilier de systèmes alimentaires résilients ainsi que de l’action en faveur du climat et de la nature. Il a rassemblé diverses parties prenantes des domaines scientifique, politique, du développement, de la conservation et du secteur privé. Il visait à inspirer et à mobiliser les participants pour défendre les approches, les politiques et les actions de collecte centrées sur les sols.

Thèmes clés :

1- Identifier l'appel à l'action spécifique et les engagements suggérés de chaque perspective institutionnelle et thématique pour améliorer la santé des sols

2- Comprendre le lien sol-climat-nature-alimentation, en mettant en évidence les multiples avantages de la santé des sols : atténuer et s'adapter au changement climatique, restaurer la biodiversité, améliorer la résilience de l'eau, renforcer la sécurité alimentaire et protéger le patrimoine naturel et culturel

3- Mettre en avant des histoires pour la mise à l'échelle sur le terrain de pratiques saines pour les sols

4- Examiner le rôle des cadres politiques et d'un environnement favorable dans la promotion d'une gestion durable des sols, d'une agriculture résiliente au climat et de politiques agricoles centrées sur les sols.

• Dr. Eliane Ubalijoro,  PDG, CIFOR-ICRAF
• Elizabeth Nsimbanda, présidente de la Fédération des agriculteurs d'Afrique de l'Est (EAFF)
• Roland van der Vorst, responsable de l'innovation Rabobank et PDG Rabo Carbon Bank
• Genna Tesdall, directrice, Jeunes professionnels pour le développement agricole (YPARD)
• Dr. Paul Luu, Secrétaire Exécutif, Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Erica Johnson, responsable des affaires de développement durable, Agreena
• Nikita Eriksen-Hamel, directrice adjointe, Agriculture et systèmes alimentaires, Affaires mondiales Canada
• Martina Fleckenstein, Directeur des politiques mondiales, Alimentation, WWF International
• Naoufal Mahdar, Vice-président, Action Climat et Décarbonation, Groupe OCP

Depuis la COP 21, l’agriculture, grâce aux sols, est devenue un élément important des solutions au changement climatique. Régénérer la santé des sols grâce à des pratiques appropriées (agroécologie) est essentiel pour soutenir les agriculteurs de cette manière. Grâce aux témoignages de scientifiques, de représentants d'agriculteurs, de dirigeants de start-up et de représentants d'entreprises agroalimentaires, le panel a passé en revue les contributions respectives de ces acteurs en matière d'atténuation du changement climatique, et comment les agriculteurs, qui sont ceux qui font le travail dans les champs, peuvent être soutenus pour mettre en œuvre le travail difficile de stockage du carbone dans le sol.

• Dr. Beata MADARI, EmBrapa
• Gabrielle BASTIEN, Regeneration Canada - voix des agriculteurs
• Adrienne de MALLERAY, GENESIS
• Sandrine SOMMER, Moët-Hennessy

L’événement co-organisé par l’IRD, le Cirad et l’Initiative internationale « 4 pour 1000 », a permis de partager les points de vue et les retours d’expérience de différents acteurs autour de l’amélioration de la santé des sols, dans un double objectif d’augmentation de la productivité agricole et des capacités de séquestration de carbone des sols. Cet événement abordait directement les problématiques du climat, de la biodiversité et de la sécurité alimentaire, problématiques intrinsèquement liées.  Cet événement s'est appuyé sur une note de politique (policy brief) rédigée et partagée en amont de la COP28 par les co-organisateurs.

• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, Institut Sénégalais de Recherche Agricole, Membre du Bureau de l’Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Dr. Oliver Oliveros, Coalition Agroecologie
• Dr. Ebagnerin Jérôme Tondoh, Université Nangui Abrogoua
• Dr. Isabel Drigo, IMAFLORA (Institute of Agricultural and Forest Management and Certificatio)
• Dr. Jean-Luc Chotte, IRD
• Dr. Vincent Blanford, CIRAD

Ce n'est un secret pour personne que l'accès aux marchés du carbone est un défi pour de nombreux agriculteurs. Le paradigme existant nécessite des personnes hautement qualifiées pour soutenir le développement, l’enregistrement, la validation et l’audit d’un projet. Quel est le coût réel pour les agriculteurs de recourir à ces services, dans quelle mesure sont-ils durables et quelles pourraient être les alternatives ?

• Josh Knauer, co-fondateur de ReSeed et ancien conseiller de l'administration Obama en matière de science et de technologie
• Sai Kishore Nellore, responsable de l'action climatique chez Olam Agri & Olam Group

Cet événement a été co-organisé par l’Initiative internationale « 4 pour 1000 », le CIRAD et l’IRD.

Les sols sont au cœur des enjeux globaux et le carbone (C) organique y tient une place majeure pour la lutte contre le changement climatique en absorbant le CO2 de l’atmosphère. Ils sont un réservoir de biodiversité et jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire  (95% de notre alimentation en dépendent directement). Stocker du carbone organique dans les sols participe à leur fertilité, à la limitation de leur érosion et à leur capacité à retenir l’eau. Leur gestion durable doit permettre de contribuer à plusieurs des ODD des Nations Unies dont l’ODD 2 sur la faim zéro, l’ODD 13 sur les mesures relatives à la lutte contre le changement climatique, et l’ODD 15 sur la conservation et la restauration des terres.

Dans les territoires ultramarins français, les sols sont également au cœur d’enjeux locaux et régionaux notamment la résilience au changement climaqtique, l’autonomie alimentaire, l’alimentation durable qui relèvent également de ces objectifs où les sols agricoles et forestiers ultramarins occupent une place importante. L’ensemble répond à l’ambition de l’Initiative internationale « 4 pour 1000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat» lancée lors de la COP21 à Paris. L’Initiative invite tous les acteurs impliqués à mettre en place des actions concrètes favorisant le stockage du Carbone dans les sols par la promotion de pratiques. Il s’agit d’inciter les acteurs à s’engager dans une transition vers une agriculture et une sylviculture productives, hautement résilientes, porteuses de développement durable car fondées sur une gestion adaptée des terres et des sols, créatrices d’emplois et de revenus.

Une première Etude « 4 pour 1000 France » intitulée « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France » (2019), s'est penchée sur les pratiques agricoles et forestières permettant de stocker le Carbone dans les sols de l'hexagone. Elle a été prolongée par l'Etude « 4 pour 1000 Outre-mer »    https://www.etude-4p1000-outre-mer.fr/ qui dresse un état des lieux des connaissances sur les stocks et les flux de carbone dans les sols des départements et régions d’Outre-mer (DROM), territoires qui représentent plus de 15 % de la superficie de l’hexagone. Elle a ainsi permis l'identification de leviers à mobiliser pour favoriser la conservation des stocks et améliorer le stockage de carbone en particulier dans les sols sur ces territoires. Cet état des lieux a notamment l’ambition de contribuer à  des espaces de dialogue territoriaux et inter-territoriaux entre science, politique et les acteurs agricoles et forestiers, pour la conception de politiques publiques ou les prises de décisions politiques. Les dispositifs et les connaissances acquises dans les Outre-Mer français sont des éléments essentiels de la collaboration scientifique de nos organismes de recherche avec les pays du Sud pour répondre aux enjeux internationaux de l’agriculture et du développement. C’est le cas notamment des territoires insulaires des Caraïbes pour les Antilles, de la zone Océan Indien/Afrique de l’Est pour la Réunion et de l’Amazonie pour la Guyane.

• Dr. Vincent BLANFORT, Chercheur Cirad -Chargé de mission Changement Climatique au Cirad
• Dr. Paul LUU, Secrétaire Exécutif de l'Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Dr. Marie HRABANSKI, Chercheure en sociologie politique, CIRAD
• Anaïs VALENCE, Ministère de L'agriculture et de la Souveraineté Alimentaire - France
• Dr. Isabel DRIGO, IMAFLORA Manager Climat et Sciences des données
• Prof. Ricardo ABRAMOVAY, Département d'économie, Université de São Paulo, Brésil

Des sols plus sains sont essentiels à des écosystèmes sains. Ils permettent une meilleure productivité, une meilleure qualité des aliments et une plus grande séquestration du carbone. De nombreuses parties prenantes ont partagé leur vision sur les voies à suivre pour obtenir des sols plus sains afin d'atteindre les objectifs alimentaires et climatiques, dans divers contextes socio-économiques.

• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, pédologue à l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole
• Dr. Kirit Shelat, Président exécutif-NCCSD (Conseil national pour le changement climatique, le développement durable et le leadership public) ONG, Inde
• Dr. Ebagnerin Jérôme Tondoh, président du conseil scientifique du « Programme héritage d'Abidjan », professeur associé en écologie et gestion durable des terres à l’Université Nangui Abrogoua en Côte d'Ivoire
• Dr. Kapildev Bahl, Expert, Initiative sur les algues, Centre indien de recherche sur le climat et l'impact social
• Dr. Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique au Cirad
• Dr. A. R. Pathak, Ancien vice-chancelier, Université agricole de Junagadh, Inde
• Dr. Paul LUU, Secrétaire Exécutif de l’Initiative internationale « 4 pour 1000 »

Cet événement visait à poursuivre le plaidoyer auprès des décideurs locaux et internationaux pour la prise en compte des sols dans la lutte contre le changement climatique et pour la sécurité alimentaire. Par le partage d’expertise et d’expérience, il visait à convaincre et outiller des acteurs de terrain pour améliorer la santé et la productivité des sols, et ce, dans différents contextes socio-économiques.

• Gabrielle Bastien, Initiative internationale « 4 pour 1000 »
• Dr. Cargele Masso, Directeur Environnement et Biodiversité, CGIAR
• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, Chercheuse, Institut Sénégalais de Recherche Agricole
• Ministre Marc Fesneau, Ministre français de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire

Durante el evento surgieron dos preguntas

¿Cómo cree que unos suelos sanos podrían ayudar a lograr la neutralidad en la degradación de la tierra y la neutralidad climática?

¿Cómo podríamos llenar el vacío de conocimiento sobre soluciones basadas en la naturaleza para la RRD y apoyar a los formuladores de políticas en sus esfuerzos por fomentar la gestión sostenible de la tierra, haciendo de los suelos saludables un factor de resiliencia para reducir las pérdidas de tierras, los impactos de los peligros y adaptarse mejor?

• Jérôme Tondoh, presidente del consejo científico del “Programa del Patrimonio de Abidjan”, profesor asociado de ecología y gestión sostenible de la tierra en la Universidad Nangui Abrogoua en Costa de Marfil
• Ndeye Hélène Diallo-Diagne, científica del suelo en el Instituto Senegalés de Investigación Agrícola en Senegal
• Nabil Ben Khatra, secretario ejecutivo del Observatorio del Sahara y Sahel (OSS) en Túnez
• Oscar Ortiz, Director General de Sistemas de Cultivos del CGIAR
• Mamadou Baro, director y profesor de la Oficina de Investigación en Antropología Aplicada de la Universidad de Arizona en Estados Unidos
• Mabel Nechia Wantim, estudiante de doctorado y coordinadora de “Disaster Risk Management Cameroon, University of Buea”, en Camerún
• Irungu Mary Munyutha Pelum, Oficial del Programa de Políticas y Promoción, Kenia

Medir y validar la salud de las tierras agrícolas y del suelo no es un proceso fácil para todas las partes interesadas, desde la granja hasta la mesa. Los formuladores de políticas deben tener acceso a datos confiables para determinar sus orientaciones políticas, los agricultores deben tener acceso a información asequible y confiable para confirmar o cambiar sus opciones técnicas en el campo, los inversionistas y las empresas deben informar sobre sus impactos (cadenas de valor y procesos propios) en términos de emisiones y almacenamiento (sin hablar de los compradores de créditos de carbono) y la sociedad civil, incluidos los consumidores, debe recibir información fiable y periódica para orientar sus elecciones de estilo de vida. Todas las partes interesadas tienen interés en herramientas de MRV, confiables y a un costo accesible.

Un formato de 1h30 (90 min) con una mesa redonda en la que participarán 6 ponentes mezclando científicos, proveedores de tecnologías y usuarios.

• Dr. Beverley Henry y Dr. Budiman Minasny, Copresidente y Miembro del Comité Científico y Técnico del Iniciativa internacional "4 por 1000"
• R.K. Warrier, Director de Programa y Director Regional, Fundación de Investigación para el Desarrollo BAIF
• SandrineSommer, Directora de Desarrollo Sostenible, Moët Henessy
• John Mullins, Presidente Ejecutivo, Amarenco
• Adrienne de Malleray, Cofundadora, Genesis
• Bradford M. Willis, Suelo en Formación
• Dr. JK Ladha, Digital Green
• Dr. Ananya Rao, UNESCO y Heartfulness Institute, para concluir el evento paralelo.

Mejorar la salud del suelo en la agricultura puede proporcionar soluciones concretas a los desafíos que plantean el cambio climático, la inseguridad alimentaria y la pobreza. Para mejorar la salud del suelo, es fundamental un cambio de mentalidad, conocimientos y prácticas. Sin embargo, el acceso a los conocimientos científicos y tradicionales, así como a maquinaria adaptada e insumos respetuosos con el medio ambiente, suele ser limitado en los entornos de pequeños agricultores. Un entorno propicio a nivel político, que reconozca las posibilidades y necesidades de los pequeños productores, así como la organización efectiva de los pequeños productores para compartir esfuerzos e intercambiar conocimientos, es crucial para cambiar las cartas.

Un formato de 1h30 (90 min) con una mesa redonda en la que participarán 4 ponentes que mezclarán científicos, representantes de la sociedad civil, proveedores de tecnologías y empresas.

• Dr. Adesola Olaleye, Miembro del Comité Científico y Técnico de la Iniciativa internacional "4 por 1000" (Orador principal)
• Dr. Paul Luu, Secretario Ejecutivo de la Iniciativa internacional "4 por 1000"
• Dr. Lydie-Stella Koutika Miembro del Comité Científico y Técnico de la Iniciativa internacional "4 por 1000"
• Thilak Kariyawasam, director ejecutivo de FIAN Sri Lanka
• Leel Randeni, Director de Cambio Climático, Ministerio de Medio Ambiente, Sri Lanka
• Anirudh Kenya, director de desarrollo empresarial, Boomitra
• Dr. Jagdish Kumar Ladha, en representación de Digital Green
• Dr. Farshad Amiraslani, miembro del Comité Científico y Técnico de la Iniciativa internacional "4 por 1000" (conclusión)

El evento profundizó en la importancia fundamental de la salud del suelo como columna vertebral de sistemas alimentarios resilientes, así como de la acción climática y natural. Reunió a diversas partes interesadas de la ciencia, las políticas, el desarrollo, la conservación y el sector privado. Su objetivo era inspirar y movilizar a los participantes para que defiendan enfoques, políticas y acciones de recolección centrados en el suelo.

Temas importantes:

1- Identificar el llamado a la acción específico y los compromisos sugeridos desde cada perspectiva institucional y temática para escalar la salud del suelo

2- Comprender el nexo suelo-clima-naturaleza-alimentos, destacando los múltiples beneficios de la salud del suelo: mitigar y adaptarse al cambio climático, restaurar la biodiversidad, mejorar la resiliencia hídrica, mejorar la seguridad alimentaria y proteger el patrimonio natural y cultural

3- Destacar historias para la ampliación sobre el terreno de prácticas de suelos saludables

4- Examinar el papel de los marcos políticos y un entorno propicio en la promoción de la gestión sostenible del suelo, la agricultura resiliente al clima y las políticas agrícolas centradas en el suelo.

• Dr. Eliane Ubalijoro, directora ejecutiva, CIFOR-ICRAF
• Elizabeth Nsimbanda, Presidenta de la Federación de Agricultores de África Oriental (EAFF)
• Roland van der Vorst, director de innovación de Rabobank y director ejecutivo de Rabo Carbon Bank
• Genna Tesdall, Directora, Jóvenes Profesionales para el Desarrollo Agrícola (YPARD)
• Dr. Paul Luu, Secretario Ejecutivo, Iniciativa Internacional “4 por 1000”
• Erica Johnson, Oficial de Asuntos de Sostenibilidad, Agreena
• Nikita Eriksen-Hamel, Directora Adjunta de Agricultura y Sistemas Alimentarios, Asuntos Globales de Canadá
• Martina Fleckenstein, Directora de Política Global, Alimentación, WWF Internacional
• Naoufal Mahdar, vicepresidente de Acción Climática y Descarbonización, Grupo OCP

Desde la COP 21, la agricultura, gracias al suelo, se ha convertido en una parte importante de las soluciones al cambio climático. Regenerar la salud del suelo a través de prácticas apropiadas (agroecología) es clave para apoyar a los agricultores de esta manera. Gracias a los testimonios de científicos, representantes de agricultores, gerentes de startups y representantes de empresas agroalimentarias, el panel revisó las respectivas contribuciones de estos actores y no la mitigación del cambio climático, y cómo los agricultores, que son quienes hacen el trabajo en el campo, pueden recibir apoyo para implementar el difícil trabajo de almacenar carbono en el suelo.

Un formato de 1h00 (60 min) con una mesa redonda con 4 ponentes mezclando científicos, representantes de la sociedad civil, proveedors de tecnologías y empresas.

• Dr. Beata MADARI, EmBrapa
• Gabrielle BASTIEN, Regeneración Canadá - voz de los agricultores
• Adrienne de MALLERAY, GENESIS
• Sandrine SOMMER, Moët-Hennessy

El evento, coorganizado por el IRD, el Cirad y la Iniciativa internacional “4 por 1000”, permitió compartir los puntos de vista y las reacciones de los diferentes actores en torno a la mejora de la salud de los suelos, con el doble objetivo de aumentar la productividad agrícola y capacidades de secuestro de carbono del suelo. Este evento abordó directamente las cuestiones del clima, la biodiversidad y la seguridad alimentaria, cuestiones que están intrínsecamente vinculadas. Este evento se basó en un informe de políticas escrito y compartido antes de la COP28 por los coorganizadores.

• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, Instituto Senegalés de Investigación Agrícola, Miembro del Bureau de la Iniciativa internacional “4 por 1000”
• Dr. Oliver Oliveros, Coalición de Agroecología
• Dr. Ebagnerin Jérôme Tondoh, Universidad Nangui Abrogoua
• Dr. Isabel Drigo, IMAFLORA (Instituto de Gestión y Certificación Agraria y Forestal)
• Resumen de mensajes clave y complementos
• Dr. Jean-Luc Chotte, IRD
• Dr. Vincent Blanford, CIRAD

No es un secreto que el acceso a los mercados de carbono es un desafío para muchos agricultores. El paradigma existente requiere personas altamente capacitadas para apoyar el desarrollo, registro, validación y auditoría de un proyecto. ¿Cuál es el costo real para los agricultores al contratar estos servicios, qué tan sostenibles son y cuáles podrían ser las alternativas?

• Josh Knauer, cofundador de ReSeed y antiguo asesor científico y tecnológico de la Administración Obama
• Sai Kishore Nellore, Responsable de Acción por el Clima, Olam Agri & Olam Group

Les sols sont au cœur des enjeux globaux et le carbone (C) organique y tient une place majeure pour la lutte contre le changement climatique en absorbant le CO2 de l’atmosphère. Ils sont un réservoir de biodiversité et jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire  (95% de notre alimentation en dépendent directement). Stocker du carbone organique dans les sols participe à leur fertilité, à la limitation de leur érosion et à leur capacité à retenir l’eau. Leur gestion durable doit permettre de contribuer à plusieurs des ODD des Nations Unies dont l’ODD 2 sur la faim zéro, l’ODD 13 sur les mesures relatives à la lutte contre le changement climatique, et l’ODD 15 sur la conservation et la restauration des terres.

Dans les territoires ultramarins français, les sols sont également au cœur d’enjeux locaux et régionaux notamment la résilience au changement climaqtique, l’autonomie alimentaire, l’alimentation durable qui relèvent également de ces objectifs où les sols agricoles et forestiers ultramarins occupent une place importante. L’ensemble répond à l’ambition de l’Initiative internationale « 4 pour 1000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat» lancée lors de la COP21 à Paris. L’Initiative invite tous les acteurs impliqués à mettre en place des actions concrètes favorisant le stockage du Carbone dans les sols par la promotion de pratiques. Il s’agit d’inciter les acteurs à s’engager dans une transition vers une agriculture et une sylviculture productives, hautement résilientes, porteuses de développement durable car fondées sur une gestion adaptée des terres et des sols, créatrices d’emplois et de revenus.

Une première Etude « 4 pour 1000 France » intitulée « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France » (2019), s'est penchée sur les pratiques agricoles et forestières permettant de stocker le Carbone dans les sols de l'hexagone. Elle a été prolongée par l'Etude « 4 pour 1000 Outre-mer »    https://www.etude-4p1000-outre-mer.fr/ qui dresse un état des lieux des connaissances sur les stocks et les flux de carbone dans les sols des départements et régions d’Outre-mer (DROM), territoires qui représentent plus de 15 % de la superficie de l’hexagone. Elle a ainsi permis l'identification de leviers à mobiliser pour favoriser la conservation des stocks et améliorer le stockage de carbone en particulier dans les sols sur ces territoires. Cet état des lieux a notamment l’ambition de contribuer à  des espaces de dialogue territoriaux et inter-territoriaux entre science, politique et les acteurs agricoles et forestiers, pour la conception de politiques publiques ou les prises de décisions politiques. Les dispositifs et les connaissances acquises dans les Outre-Mer français sont des éléments essentiels de la collaboration scientifique de nos organismes de recherche avec les pays du Sud pour répondre aux enjeux internationaux de l’agriculture et du développement. C’est le cas notamment des territoires insulaires des Caraïbes pour les Antilles, de la zone Océan Indien/Afrique de l’Est pour la Réunion et de l’Amazonie pour la Guyane.

• Dr. Vincent Blanfort, investigador del Cirad - Responsable del proyecto de cambio climático del Cirad
• Dr. Paul LUU, Secretario Ejecutivo de la Iniciativa internacional “4 por 1000”
• Dr. Marie HRABANSKI, Investigadora en sociología política · CIRAD
• Anaïs VALENCE, Ministerio de Agricultura y Soberanía Alimentaria - Francia
• Dr. Isabel DRIGO, Responsable de IMAFLORA Clima y Ciencias de Datos
• Profesor Ricardo ABRAMOVAY, Departamento de Economía, Universidad de São Paulo, Brasil

Los suelos están en el centro de los problemas globales y el carbono orgánico desempeña un papel importante en la lucha contra el cambio climático al absorber CO2 de la atmósfera. Son una reserva de biodiversidad y desempeñan un papel importante en la seguridad alimentaria (el 95% de nuestros alimentos depende directamente de ellos). El almacenamiento de carbono orgánico en el suelo contribuye a su fertilidad, limitando su erosión y su capacidad de retener agua en las tierras.

En los territorios franceses de ultramar, los suelos también están en el centro de las cuestiones locales y regionales, incluida la resiliencia al cambio climático, la autonomía alimentaria y la alimentación sostenible, que también entran dentro de estos objetivos donde los suelos agrícolas y forestales de ultramar ocupan un lugar importante. Todo esto responde a la ambición de la Iniciativa internacional “4 por 1000: suelos para la seguridad alimentaria y el clima” lanzada durante la COP21 en París. La Iniciativa invita a todos los actores involucrados a implementar acciones concretas que promuevan el almacenamiento de carbono orgánico en los suelos a través de la promoción de prácticas. Esto implica alentar a las partes interesadas a participar en una transición hacia una agricultura y una silvicultura productivas y altamente resilientes, promoviendo el desarrollo sostenible porque se basa en una gestión adecuada de la tierra y el suelo, creando empleos e ingresos.

Un primer estudio del “4 por 1000” en Francia, titulado “Almacenamiento del 4 por 1000 de carbono en los suelos: el potencial en Francia” (2019), analizó las prácticas agrícolas y forestales que permiten almacenar carbono orgánico en los suelos franceses. Fue ampliado por el estudio “4 por 1000 en el extranjero”https://www.etude-4p1000-outre-mer.fr/que proporciona un inventario de conocimientos sobre las reservas y los flujos de carbono en los suelos de los departamentos y regiones de ultramar (DROM), territorios que representan más del 15% de la superficie de Francia. De este modo, permitió identificar palancas que se pueden movilizar para promover la conservación de las reservas y mejorar el almacenamiento de carbono, en particular en los suelos de estos territorios. Este inventario tiene la particular ambición de contribuir a espacios de diálogo territorial e interterritorial entre la ciencia, la política y los actores agrícolas y forestales, para el diseño de políticas públicas o la toma de decisiones políticas. Los dispositivos y los conocimientos adquiridos en los territorios franceses de ultramar son elementos esenciales de la colaboración científica de nuestros organismos de investigación con los países del Sur para responder a los desafíos internacionales de la agricultura y el desarrollo. Este es particularmente el caso de los territorios insulares del Caribe en el caso de las Antillas, la zona del Océano Índico y África Oriental en el caso de Reunión y el Amazonas en el caso de Guyana.

• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, científico del suelo en el Instituto Senegalés de Investigación Agrícola
• Dr. Kirit Shelat, Presidente Ejecutivo de la ONG NCCSD (Consejo Nacional para el Cambio Climático, el Desarrollo Sostenible y el Liderazgo Público), India
• Dr. Ebagnerin Jérôme Tondoh, presidente del consejo científico del “Programa del Patrimonio de Abidjan”, profesor asociado de ecología y gestión sostenible de la tierra en la Universidad Nangui Abrogoua en Costa de Marfil
• Dr. Kapildev Bahl, Expert, Iniciativa sobre las algas, Centro Indio de Investigación sobre el Clima y el Impacto Social
• Dr. Marie Hrabanski, investigador en sociología política del CIRAD
• Dr. A. R. Pathak, Ex vicecanciller, Universidad Agrícola de Junagadh, India
• Dr. Paul LUU, Secretario Ejecutivo de la Iniciativa internacional “4 por 1000”

Suelos más sanos son esenciales para la salud de los ecosistemas. Permiten una mayor productividad, una mejor calidad de los alimentos y un mayor secuestro de carbono. Muchas partes interesadas compartieron su visión sobre los caminos hacia suelos más saludables para lograr los objetivos alimentarios y climáticos, en diversos contextos socioeconómicos.

• Gabrielle Bastien, Iniciativa internacional “4 por 1000”
• Dr. Cargele Masso, Director de Medio Ambiente y Biodiversidad, CGIAR
• Dr. Ndeye Hélène Diallo Diagne, Investigadora, Instituto Senegalés de Investigación Agrícola
• Marc Fesneau, Ministro francés de Agricultura y Soberanía Alimentaria