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Les groupes de parties prenantes et les pays manquent d'occasions de se rencontrer, d'échanger, de développer une compréhension mutuelle et d'évaluer les complémentarités en matière de compétences, de capacités et de contraintes. De tels événements sont cruciaux pour identifier les opportunités de collaboration et de soutien mutuel et pour développer des partenariats afin de renforcer la coopération internationale et régionale essentielle pour résoudre la crise mondiale.

Le manque de connaissance mutuelle et de compréhension des intérêts, des besoins, des activités et des contraintes fait que les parties prenantes ratent des opportunités de réflexion créative, de collaboration et de soutien mutuel, ce qui entraîne des coûts de transaction élevés, des risques d'investissement accrus et un faible impact. Le manque d'échanges régionaux et mondiaux signifie également que les pays et les organisations nationales ratent des opportunités de forger des alliances qui permettent la mise en commun et le partage des ressources pour surmonter les contraintes nationales et réaliser des économies d'échelle.

Manque de prise de conscience de l'importance des sols dans les politiques et parmi les agriculteurs.

Les parties prenantes et le public ne sont pas suffisamment conscients de la pertinence du SH et de la séquestration du carbone dans le sol. Pour cette raison, le sujet ne reçoit pas l'attention et le soutien qu'il mérite.

Manque d'organisation et de coordination des parties prenantes, des pays et des régions.

Il n'y a pas de véritable lien entre les différentes parties prenantes, les scientifiques, les autorités et les décideurs politiques dans la planification de l'amélioration de la gestion des sols.

Absence d'une demande convaincante et de concepts axés sur les résultats qui démontrent la valeur ajoutée de ces plateformes et événements pour établir des partenariats d'action et d'impact sur le terrain qui attirent les parties prenantes et les sponsors.

Il n'y a pas de modèle économique pour le fonctionnement des interfaces et l'organisation des événements régionaux annuels qui clarifient qui bénéficie de quoi et qui assume quelles tâches et quels coûts peuvent être présentés aux décideurs pour les persuader de participer.

Organiser les parties prenantes

Établir un niveau régional au sein du réseau "4 pour 1000" (conseils régionaux, points focaux, implication des parties prenantes) et convaincre d'autres parties prenantes de rejoindre le réseau.

Concevoir des plateformes régionales

Développer un concept de plateformes régionales et de rencontres périodiques basé sur les attentes des partenaires, notamment celles des décideurs politiques (lancer un sondage), qui décrit la justification, le but, les objectifs et le plan de fonctionnement des plateformes et des rencontres.

Développer des modèles commerciaux et des plans convaincants pour exploiter les interfaces, les plateformes et les événements régionaux annuels qui clarifient les avantages, les responsabilités et le partage des coûts pour convaincre les décideurs de participer.

Mobiliser le soutien

Mener des campagnes de sensibilisation du public sur l'importance de la santé du sol (SH) et du carbone organique du sol (COS).

Faire pression sur les politiciens et les décideurs pour mobiliser un soutien (ressources humaines, financières et techniques) pour les investissements.

Renforcer la mise en réseau avec d'autres initiatives liées au climat.

Organiser des forums et des événements

Organiser des forums pour favoriser la collaboration entre divers groupes de parties prenantes, qui ciblent l'échange de connaissances et des résultats pratiques, y compris des séminaires et des conférences scientifiques.

Faciliter une communication respectueuse entre toutes les parties prenantes, y compris les chercheurs et les utilisateurs des connaissances (politiques et gestion des terres), permettra aux agriculteurs de mettre en œuvre davantage de programmes fondés sur des données probantes.

Participation effective et efficace des parties prenantes, des pays et des régions.

Les parties prenantes potentielles doivent connaître l'initiative "4 pour 1000", les opportunités que ces interfaces et réunions régionales leur offrent, et comment elles peuvent se connecter. Chaque membre doit promouvoir l'Initiative lors de sa participation à des projets et à des conférences.

Identifier et obtenir des financements dans des projets pour organiser des plateformes et des réunions régionales. Motiver les partenaires et les membres à organiser un tel événement (coûts réduits)

"4 pour 1000" devrait développer des synergies avec d'autres réseaux pour lutter contre le changement climatique. Cela renforcera les connaissances et réduira les coûts.

Disponibilité d'un concept qui démontre la valeur ajoutée de ces interfaces et événements régionaux pour les parties prenantes et guide leur mise en œuvre.

Fournir un modèle économique convaincant pour le fonctionnement des interfaces et l'organisation des événements régionaux annuels qui mettent en évidence la valeur ajoutée disponible et clarifient qui bénéficie de quoi et qui assume quelles tâches et quels coûts peuvent être présentés aux décideurs pour les persuader de participer.

Méconnaissance de l'importance des sols

Absence de définition et de normes

Absence de normes et de définitions internationales convenues pour guider les discussions et les négociations complexes qui traitent du SH et de la séquestration du carbone dans le sol 

Une coopération est nécessaire pour développer des indicateurs pratiques et peu coûteux pour améliorer le SH et le carbone du sol au fil du temps.

Manque de fonds

Trop peu de marge de manœuvre financière, surtout dans les pays en développement

Le rôle de "4 pour 1000" n'est pas clair

Absence de description détaillée du rôle de l'initiative "4 pour 1000" dans le système mondial affectant les stocks de carbone des sols (voir A6) en fonction de sa mission.